Le bouturage "à bois sec"
Le bouturage à bois sec
Sans faire de lapalissade, ce type de bouturage se fait tout simplement sur des rameaux dont le bois apparaît sec, des arbres et des arbustes. Il se pratique juste après la chute totale des feuilles. Attention ! Sec ne veut pas dire trop dur, afin de ne pas bloquer l’émission des futures racines !
Comment ?
Simplifiée, la technique consiste à choisir, comme pour toute bouture, des rameaux jeunes, c’est-à-dire situés en extrémité. On coupe en biseau au-dessus et sous un œil, en règle générale, on obtient trois à quatre boutures entre 15 et 25 cm sur un mètre de pousse, en abandonnant l’extrémité et la partie basse du rameau.
Rassemblées en petites bottes liées par de la ficelle ou du raphia, les boutures seront ensuite enterrées sur un peu plus d’une demi hauteur dans une petite tranchée sablonneuse. Un bon truc : les placer à l’oblique dans la tranchée le long d’un mur au nord.
Certaines boutures font très vite des racines. Mais dans tous les cas, attendre le début du printemps pour les sortir de jauge et les replanter individuellement en pépinière dans une terre souple et légère, avec un léger habillage des racines. A l’automne suivant, les sujets obtenus pourront être mis en place définitive.
Pour qui ?
Cette méthode est celle appliquée aux rosiers, notamment les espèces anciennes. Elle connait également un remarquable taux de réussite avec certains fruitiers : cassissiers, groseilliers, framboisiers….
Bon à savoir :
Pour le jardin d’agrément, la bouture à bois sec réussit bien aussi aux forsythias, prunus, hortensias…. A condition de faire les prélèvements au printemps, juste après la floraison.